20 ans déjà : Peugeot 405
Par Bernard Fournol le 12 mai 2007 | (19) Commentaires | Permalink
Coincé derrière une GRD au panache riche en particules et au train arrière négatif, il est des anniversaires que l’on oublierait volontiers, même si la 405 est un succès qui ne se dément pas. Plus tenace qu’une 205, presqu’autant qu’une 504, la 405, lancée en juin 1987 est une Peugeot dans la grande tradition maison, qui mêle la discrète signature de Pininfarina au conservatisme en vigueur à Sochaux. Point trop de fantaisie et des solutions éprouvées. La robustesse est aussi de retour après un passage à vide même si l’électrochoc 205, qui a redonné le sourire au lion, a inauguré une finition intérieure des plus légère.
Cette légèreté, c’est un des points forts de la berline. Avec 970 kg en entrée de gamme, on croît rêver. C’est 100 kg de moins qu’une 404 au gabarit en tous points comparable. Il faut dire que l’équipement est aussi le même…
Au-delà des ouvrières et fumeuses versions Diesel, la 405 a laissé de pétillants souvenirs à essence. Un vent de folie souffle en effet dans le Doubs depuis le lancement de la 205 GTI et les victoires en championnat du monde des rallyes. Nul n’oubliera la MI 16 au 1905cm3 de 160 chevaux, mécanique au tempérament de feu qui fera les beaux jours de la 309.
Le meilleur était à venir en 1993, en même temps qu’une gamme revue et corrigée, avec la T16 et son 2 litres de 200cv ou 220cv avec l’overboost disponible 45 secondes. La Sochalienne un peu coincée se lâche, 235 km/h en pointe, 4 roues motrices, finition enfin à la hauteur, tout semble réuni pour faire de cette exclusive Peugeot un succès. A 220000 francs, le prix d’une 325i ou d’une 80 Quattro 2,8l, les amateurs sont rares. Et Subaru France propose une Impreza 211cv pour 155000 francs…Reste que cette T16 est atypique, rare et très performante. Et derrière chaque volute de GRD se cache potentiellement une banque d’organes…
Par Bernard Fournol le 12 mai 2007 | (19) Commentaires | Permalink
Coincé derrière une GRD au panache riche en particules et au train arrière négatif, il est des anniversaires que l’on oublierait volontiers, même si la 405 est un succès qui ne se dément pas. Plus tenace qu’une 205, presqu’autant qu’une 504, la 405, lancée en juin 1987 est une Peugeot dans la grande tradition maison, qui mêle la discrète signature de Pininfarina au conservatisme en vigueur à Sochaux. Point trop de fantaisie et des solutions éprouvées. La robustesse est aussi de retour après un passage à vide même si l’électrochoc 205, qui a redonné le sourire au lion, a inauguré une finition intérieure des plus légère.
Cette légèreté, c’est un des points forts de la berline. Avec 970 kg en entrée de gamme, on croît rêver. C’est 100 kg de moins qu’une 404 au gabarit en tous points comparable. Il faut dire que l’équipement est aussi le même…
Au-delà des ouvrières et fumeuses versions Diesel, la 405 a laissé de pétillants souvenirs à essence. Un vent de folie souffle en effet dans le Doubs depuis le lancement de la 205 GTI et les victoires en championnat du monde des rallyes. Nul n’oubliera la MI 16 au 1905cm3 de 160 chevaux, mécanique au tempérament de feu qui fera les beaux jours de la 309.
Le meilleur était à venir en 1993, en même temps qu’une gamme revue et corrigée, avec la T16 et son 2 litres de 200cv ou 220cv avec l’overboost disponible 45 secondes. La Sochalienne un peu coincée se lâche, 235 km/h en pointe, 4 roues motrices, finition enfin à la hauteur, tout semble réuni pour faire de cette exclusive Peugeot un succès. A 220000 francs, le prix d’une 325i ou d’une 80 Quattro 2,8l, les amateurs sont rares. Et Subaru France propose une Impreza 211cv pour 155000 francs…Reste que cette T16 est atypique, rare et très performante. Et derrière chaque volute de GRD se cache potentiellement une banque d’organes…