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[FICHE PRATIQUE] La transmission... Pop10


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    [FICHE PRATIQUE] La transmission...

    nemesis45
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    Membre d'Or
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    Masculin D'où viens-tu ? : Loiret [45]
    Ma 405 est une : super voiture
    Date d'inscription : 29/09/2004

    [FICHE PRATIQUE] La transmission... Empty [FICHE PRATIQUE] La transmission...

    Message par nemesis45 Sam 8 Jan 2005 - 23:21

    La transmission

    La transmission de la puissance du moteur aux roues se fait,
    classiquement, par l'intermédiaire :

    - d'un embrayage à friction, normalement en prise sous
    l'action de ressorts, mais que l'on peut libérer par l'action sur
    une pédale, dite d'embrayage , qui est la plus à gauche des
    trois pédales habituelles (accélérateur, freins, embrayage) ;

    - d'une boîte de vitesses mécanique à plusieurs rapports
    avant et un rapport arrière, qui permet de maintenir le moteur
    dans une plage de vitesse de rotation qui lui convient (dans
    laquelle, en particulier, la valeur de son couple est
    suffisante), quelle que soit la vitesse du véhicule ;

    - d'un arbre de transmission éventuel si le moteur est à l'avant
    et les roues motrices à l'arrière ;

    - d'un pont comportant un renvoi d'angle entre l'axe de l'arbre
    de transmission et celui des roues, pont qui comporte un
    différentiel incorporé, permettant aux deux roues motrices de
    ne pas tourner à la même vitesse, si la voiture est engagée
    dans un virage. Lorsque le moteur est à la hauteur des roues
    motrices (tout à l'avant ou tout à l'arrière), le renvoi d'angle et
    le différentiel sont généralement incorporés dans le carter de
    la boîte de vitesses. Les véhicules à quatre roues motrices
    possèdent toujours un arbre de transmission, deux
    différentiels de pont et un différentiel d'arbre.

    Les boîtes de vitesses mécaniques comportent un arbre d'entrée et un
    arbre de sortie coaxiaux et un arbre intermédiaire décalé, entraîné en
    permanence par l'arbre d'entrée (par l'intermédiaire d'un couple
    d'engrenages). Cet arbre intermédiaire porte autant d'engrenages qu'il y
    a de rapports (généralement quatre ou cinq rapports avant et un rapport
    arrière), moins un. Chacun de ces engrenages entraîne un engrenage
    homologue monté fou sur l'arbre de sortie (ils tournent librement sur lui,
    sans l'entraîner). Un engrenage intermédiaire est inséré, pour le rapport
    arrière, entre l'engrenage de l'arbre intermédiaire et celui de l'arbre de
    sortie. L'arbre de sortie porte également des baladeurs qui tournent avec
    lui tout en pouvant coulisser axialement grâce à des cannelures.
    L'enclenchement d'un rapport se produit, après avoir débrayé pour
    désolidariser du moteur l'arbre d'entrée et l'arbre intermédiaire, en
    faisant coulisser l'un de ces baladeurs. Dans un premier temps, il vient
    frotter sur le flanc d'un engrenage fou. Il en résulte une synchronisation,
    avec l'arbre de sortie, de cet engrenage, et, par son intermédiaire, de
    l'arbre intermédiaire et de l'arbre d'entrée. Dans un deuxième temps, le
    baladeur se crabote définitivement sur l'engrenage synchronisé. Il est
    alors possible de relâcher la pédale d'embrayage et de rétablir la
    continuité moteur-roues sur le rapport choisi. On économise un train
    d'engrenage en prévoyant un baladeur particulier qui synchronise puis
    crabote directement l'arbre d'entrée sur l'arbre de sortie (prise directe).
    Les baladeurs sont à simple ou à double effet : dans ce dernier cas, ils
    synchronisent un rapport en coulissant dans un sens, et un autre rapport
    en coulissant dans l'autre sens. Les baladeurs sont commandés par
    des fourchettes, engagées dans une gorge à leur périphérie, fourchettes
    solidaires de coulisseaux glissant sur des tiges lisses fixes. Au point
    mort de la boîte, tous les baladeurs sont en position neutre et tous les
    coulisseaux (3 ou 4 généralement) sont à côté les uns des autres,
    alignés sur une droite perpendiculaire aux arbres. Le levier de
    changement de vitesse, articulé sur une rotule, peut se déplacer
    latéralement et engager son extrémité inférieure dans des rainures
    usinées à la partie supérieure de chaque coulisseau. Lorsqu'un
    coulisseau a ainsi été sélectionné, il suffit de pousser le levier en avant
    ou de le tirer en arrière, pour faire reculer ou avancer le coulisseau
    correspondant, sa fourchette, le baladeur, et enclencher ainsi un rapport.
    Un tel dispositif interdit de sélectionner un autre baladeur, avant d'avoir
    ramené le précédent au point mort.



    Les boîtes de vitesses mécaniques sont de plus en plus concurrencées
    par les boîtes de vitesses automatiques, qu'elles ont même totalement
    supplantées aux États-Unis. Les boîtes automatiques sont, le plus
    souvent, des boîtes classiques à trois vitesses, automatiquement
    télécommandées, en fonction de la vitesse du moteur et de la puissance
    qui lui est demandée. L'embrayage mécanique et sa pédale sont
    supprimés et remplacés par un coupleur hydraulique. Un sélecteur
    manuel de commande comporte deux positions principales : marche
    arrière et conduite normale. En conduite normale, lorsque la voiture est
    arrêtée et que le moteur tourne au ralenti, le coupleur ne transmet aucun
    couple appréciable. Il suffit d'accélérer progressivement le moteur pour
    démarrer la voiture et l'accélérer, jusqu'à ce que la commande
    automatique passe la vitesse suivante, etc. Pour assurer une forte
    accélération, par exemple pour dépasser un camion, il faut écraser la
    pédale d'accélérateur, ce qui provoque une rétrogradation immédiate à la
    vitesse inférieure. Le sélecteur possède également une position de
    blocage en stationnement (il suffit, par exemple, d'enclencher
    simultanément deux rapports différents, ce qui est impossible dans une
    boîte mécanique), et une ou deux positions de verrouillage sur le premier
    et le deuxième rapport, positions utilisées uniquement à basse vitesse,
    dans des passages particulièrement difficiles.

    Les différentiels attaquent les deux demi-arbres entraînant
    respectivement les roues motrices droite et gauche, par l'intermédiaire
    de deux engrenages coniques, ou planétaires, montés à leurs
    extrémités. Ces deux planétaires sont placés à l'intérieur d'une cage
    rotative solidaire du mouvement à transmettre, provenant du moteur.
    Cette cage porte plusieurs engrenages coniques, ou satellites, en prise
    avec les planétaires (leurs axes sont perpendiculaires). Lorsque la cage
    tourne et que la voiture est engagée en ligne droite, l'ensemble constitué
    par la cage, les satellites et les planétaires se comporte comme un
    ensemble monobloc : les satellites suivent le mouvement de la cage
    mais ne tournent pas sur eux-mêmes, les deux planétaires tournent à la
    même vitesse. Si la voiture s'engage dans un virage, les trajectoires
    suivies par les deux roues motrices sont différentes et leur adhérence
    sur le sol les oblige à tourner à des vitesses également différentes. Les
    satellites tournent alors sur eux-mêmes. Le mouvement de la cage est
    toujours transmis aux planétaires, mais la rotation des satellites permet
    d'adapter le dispositif aux vitesses de rotation différentes des roues, dont
    la moyenne arithmétique reste alors égale à celle de la cage.

    L'inconvénient principal d'un tel dispositif est que la perte d'adhérence
    d'une roue (patinage ) entraîne l'immobilisation du véhicule. La roue qui
    patine accélère, en effet, jusqu'au double de la vitesse de la cage, et la
    roue qui ne patine pas s'arrête. Cela explique l'apparition, surtout chez
    des véhicules destinés à des conditions d'utilisations difficiles, de
    différentiels plus complexes qui, en cas de début d'accélération
    intempestif d'une roue, sont autobloquants.
    nemesis45
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    [FICHE PRATIQUE] La transmission... Empty Re: [FICHE PRATIQUE] La transmission...

    Message par nemesis45 Sam 8 Jan 2005 - 23:26

    Une superbe étude:

    transmission-integrale_bac-pro.pdf

    Edition xi : lien qui ne passait pas à cause du 'ç'

      La date/heure actuelle est Dim 28 Avr 2024 - 0:37